13 mai 2009
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En échos aux Echos de Vélizy Villacoublay, le journal municipal de la ville. Mai 2009
Suite de l'article précédent
Installations sauvages
La loi Besson 2000 oblige les communes de plus de 3 500 habitants à construire des aires d'accueil. Celle du 7 mars 2007 stipule qu'en cas de stationnement sur un autre espace public, la Ville peut mettre en demeure les occupants de quitter les lieux.
Quelques lignes auparavant, Monsieur Loison expliquaient les procédures à suivre en cas d'installations sauvages.
Clamart, ou plus exactement l'Intercommunalité, ne respecte pas cette obligation d'aire d'accueil des gens du voyage.
Les gens du voyage, poussées vers l'aire d'accueil prévue par Vélizy, auront juste à s'installer dans les rues du Petit Clamart. Et, faute d'aire d'accueil sur Clamart, ils pourront rester.
Mais comme les rues seront trop étroites, ils pourront déborder dans les jardins... y compris, les jardins privés.
A cela se pose la taille du projet actuel et le nombre de caravanes (38 recensées) qui souhaiteront s'installer.
Temps... et si bien!
Mais Monsieur Loison persiste:
"Pour satisfaire à ces deux lois [loi Besson et loi du 7 mars 2007 - NDLB] le Conseil municipal a voté récemment le choix d'un terrain situé Chemin des Charbonniers - à la limite de Clamart- proposant une aire de 14 places."
Récemment?
C'est justement le mois anniversaire de cette délibération !
Délibération au Conseil municipal de mai 2008;
Délibération votée à l'unanimité et depuis contestée par des élu.es de l'opposition;
et ce, dès novembre 2008, par Monsieur Kaméni, Président du Groupe J'aime Vélizy.
"Le dossier est en attente d'agrément de la préfecture depuis décembre dernier.
C'est pourquoi la ville s'est trouvée pénalisée dans la mesure où sa demande d'expulsion n'a pu être entendue, faute de disposer d'une aire d'accueil".
Monsieur Loison se plaint-il des lenteurs de l'administration, déplorant "le dossier en attente".
Cette fois-ci, le temps lui semble-t-il trop long pour ce dossier pourtant voté en Conseil municipal "récemment". Récemment, ce sont ses propos.
Juste sur cette question de "temps", tant et si bien qu'il occulte un point clé.
Si l préfecture n'a pas encore donné l'agrément, peut-être est-ce compte tenu de l'emplacement choisi?
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Installations sauvages
La loi Besson 2000 oblige les communes de plus de 3 500 habitants à construire des aires d'accueil. Celle du 7 mars 2007 stipule qu'en cas de stationnement sur un autre espace public, la Ville peut mettre en demeure les occupants de quitter les lieux.
Quelques lignes auparavant, Monsieur Loison expliquaient les procédures à suivre en cas d'installations sauvages.
Clamart, ou plus exactement l'Intercommunalité, ne respecte pas cette obligation d'aire d'accueil des gens du voyage.
Les gens du voyage, poussées vers l'aire d'accueil prévue par Vélizy, auront juste à s'installer dans les rues du Petit Clamart. Et, faute d'aire d'accueil sur Clamart, ils pourront rester.
Mais comme les rues seront trop étroites, ils pourront déborder dans les jardins... y compris, les jardins privés.
A cela se pose la taille du projet actuel et le nombre de caravanes (38 recensées) qui souhaiteront s'installer.
Temps... et si bien!
Mais Monsieur Loison persiste:
"Pour satisfaire à ces deux lois [loi Besson et loi du 7 mars 2007 - NDLB] le Conseil municipal a voté récemment le choix d'un terrain situé Chemin des Charbonniers - à la limite de Clamart- proposant une aire de 14 places."
Récemment?
C'est justement le mois anniversaire de cette délibération !
Délibération au Conseil municipal de mai 2008;
Délibération votée à l'unanimité et depuis contestée par des élu.es de l'opposition;
et ce, dès novembre 2008, par Monsieur Kaméni, Président du Groupe J'aime Vélizy.
"Le dossier est en attente d'agrément de la préfecture depuis décembre dernier.
C'est pourquoi la ville s'est trouvée pénalisée dans la mesure où sa demande d'expulsion n'a pu être entendue, faute de disposer d'une aire d'accueil".
Monsieur Loison se plaint-il des lenteurs de l'administration, déplorant "le dossier en attente".
Cette fois-ci, le temps lui semble-t-il trop long pour ce dossier pourtant voté en Conseil municipal "récemment". Récemment, ce sont ses propos.
Juste sur cette question de "temps", tant et si bien qu'il occulte un point clé.
Si l préfecture n'a pas encore donné l'agrément, peut-être est-ce compte tenu de l'emplacement choisi?